Neil SPARKES
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Interview Neil SPARKES Sint Niklass (Belgique)
24 Novembre 2007

Cultuurcentrum of SINT NIKLAAS

(c) Copyright Neil Sparkes
  1. Ce soir tu vas jouer comme percussionniste avec les Stranglers. Comment as-tu rencontré le groupe ?

    J'ai rencontré JJ Burnel en 1999. J'ai toujours été un fan des Stranglers. Je les ai vus pour la première fois en concert en 1980, je devais avoir 13 ans, c'était au Lyceum à Londres à l'époque où Hugh Cornwell venait de sortir de prison et que le groupe avait sorti le single Who Wants The World. Pour ma part, j'ai mon propre groupe qui s'appelle Temple of Sound . J'ai demandé à Jean-Jacques de chanter en français sur le titre Dojo Kun (Jamais Laisser Tomber) issu de mon album "First Edition" ainsi que Natacha Atlas qui est originaire de Belgique.

  2. Tu es poète, artiste peintre, producteur et musicien. Peux-tu nous parler de tes différents métiers ?

    Oui. J'ai commencé par écrire de la poésie et mes livres de poésie ont été publiés. J'ai également toujours été artiste peintre, j'ai étudié l'art, la peinture, j'ai fait des expos. Je suis également musicien, percussionniste, (c) Copyright 2007 Rock-Interviews.com j'ai commencé par être contrebassiste, je m'intéresse à divers styles de musique et je pense que cela se reflète dans ce que je fais dans mon groupe " Temple of Sound ". J'ai été influencé par les Stranglers, leur musique représente une foultitude de références, il y a par exemple le côté électronique des Men in Black, l'album Euroman Cometh de Jean-Jacques, qui je crois est très influent, avec également le son de basse des Stranglers. En fait ce qui m'intéresse dans mon travail c'est comment toutes ces choses se connectent entre elles, mes tableaux influencent mes poèmes, mes poèmes ont un impact sur ma musique, tout s'interconnecte, à tort ou à raison, étrangement, curieusement ou non, c'est pour moi une chose très naturelle de faire vivre ces trois disciplines que je vois comme trois disciplines à la fois distinctes et connectées entre elles.

  3. Tu es content de jouer avec les Stranglers, quelles sont tes impressions ?

    D'une certaine façon, je pense que je suis l'homme de circonstance pour jouer avec eux car j'ai travaillé avec des musiciens du monde entier. De plus, je suis fan des Stranglers depuis 1979-80, donc je connais bien leurs chansons. J'ai beaucoup de respect et d'égards pour le groupe. J'ai travaillé (c) Copyright 2007 Rock-Interviews.com avec JJ Burnel quand il a chanté en français sur l'un de mes morceaux et quand on est parti ensemble en tournée pour plusieurs soirées de festivals pour mon groupe Temple of Sound . J'ai apprécié de travailler avec lui, j'aime bien le bonhomme, son humour, son intelligence. J'aime la détermination et la résistance du groupe qui a plus de 30 ans d'existence, ils sont si influents que ce soit culturellement ou musicalement parlant, leurs chansons sont vraiment magnifiques. 30 ans de musique fantastique...Faire partie du groupe pour les concerts acoustiques c'est très intéressant pour moi en tant que percussionniste, les Stranglers ne sont pas forcément connus pour être un groupe de percussion, sauf évidemment avec Jet à la batterie, un groupe qui pourrait par exemple jouer des percussions latines ou des choses de ce genre, c'est donc un travail intéressant pour moi de trouver un rôle, une place dans le groupe, de trouver ce qui peut marcher en terme de percussion pour les Stranglers sans altérer leur son, c'est un défi, c'est vraiment épanouissant et enrichissant pour moi, j'adore, c'est super et puis c'est un de mes groupes préférés, alors...