Hugh Cornwell
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Interview - Paul Personne
Samedi 6 Avril 2013
Salaise Blues Festival


(c) Copyright Paul Personne (c) Copyright Salaise Blues Festival


  1. Bonjour Paul. Bienvenue sur rock-interviews.
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    Salut.

    AM : D'où vient ton nom de scène Paul Personne ? Est-ce un clin d'oeil au film de Tonino Valerii, Mon Nom est Personne ?

    Non, même pas! Pas du tout, c'est un mélange de désir et d'amusement. A l'époque j'écoutais pas mal de Bluesmen qui avaient des noms un peu dithyrambiques : Muddy Waters, Lightnin' Slim, Howlin' Wolf, le loup hurlant. Je cherchais un truc qui sorte un peu de mon nom, tout en gardant quelque chose de moi. J'ai donc gardé Paul qui est une partie de mon prénom et j'ai trouvé que Personne marchait bien. A cette époque je lisais Ulysse, un peu l'Iliade, j'avais bien aimé le passage avec Ulysse dans la grotte avec le Cyclope quand il se barre avec ses potes, qu'il met un pieu dans l'oeil du Cyclope qui lui dit : mais qui es-tu ? Et Ulysse répond : "Personne". Donc voilà j'étais sous l'influence d'un peu tout ça. Il y avait également pas mal de politique à la télé, il devait y avoir des élections dans l'air, ils se prenaient tous pour les rois du monde et j'ai ramené tout cela au fait qu'un être humain n'est rien de plus ni moins qu'une simple personne, donc j'ai trouvé que Paul Personne c'était pas mal !



  3. Tu es né à Argenteuil en région parisienne. As-tu grandi dans un univers plutôt musical ou pas du tout ?
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    Mon père était ouvrier, ma mère s'occupait des enfants, on avait une toute petite baraque, c'était vachement sympa. J'avais des copains. Je ne veux pas jouer Cosette, c'était très bien mais précaire quand même. Ma frangine jouait de l'accordéon. Au départ l'accordéon m'était destiné, mais je n'ai pas su en faire quoi que ce soit. Par contre ma soeur en a fait des miracles, elle a été très bonne accordéoniste, a remporté des médailles, des coupes. Mon père jouait de l'harmonica le dimanche. Il était branché musette. A l'époque il n'y avait pas de rock'n'roll, jusqu'à mes 10 ans, ce qui se passait de l'autre côté de l'Atlantique, personne n'en entendait parler en France. Alors c'est vrai qu'il y avait une ambiance musicale, mes parents écoutaient souvent la radio, une grosse radio à lampes avec un tourne-disques 78 tours, donc il y avait dans la famille de la musique et des musiciens.


  5. Je crois que la guitare n'a pas été ton premier instrument de musique ?
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    Non, pas directement, je voulais être guitariste, dès qu'il y a eu ce que l'on a appelé le twist, le yé-yé en France. J'ai vu Johnny Hallyday se rouler par terre avec son froc en cuir dans l'émission d'Aimée Mortimer, avec Line Renaud comme marraine. Je me suis dit, c'est ça, il y avait un truc que l'on n'avait jamais vu et entendu. Cela n'a absolument pas plu à mes parents mais pour moi c'est là que la fracture a commencé. J'ai senti qu'il y avait quelque chose, puis est arrivé Eddy Mitchell avec les Chaussettes Noires, les premiers électrophones Teppaz, les 45 tours pour Noël. En regardant les pochettes j'avais fabriqué une guitare en carton avec un manche en bois et des élastiques pour les cordes accrochés par des clous et je faisais le con avec une ficelle devant la glace, en écoutant mes idoles préférées, donc je voulais être guitariste, mais mes parents ne voyaient pas cela d'un très bon oeil, comme j'avais raté mon examen d'accordéoniste, ils ne voulaient pas un rattrapage rock. Ma frangine a amené des musiciens à la maison, un mec qui avait une batterie jaune pailleté, super belle, et cela m'a impressionné avec mes yeux de gosses, j'ai bien aimé ce mec qui jouait de la batterie, il était sympa en plus, alors j'ai commencé à piquer des aiguilles à tricoter à ma mère, une boîte de biscuits, une louche et c'était ma première batterie, j'arrivais au moins concrètement à taper un rythme. Peut-être que si on m'avait filé une gratte à l'époque je m'y serai mis. Il a fallu attendre quelques années. J'ai joué de la batterie pendant une dizaine d'années, mais j'ai toujours eu parallèlement une guitare qu'un copain a fini par me prêter, une sorte de guitare classique avec des cordes en acier qui était à la limite de l'injouable, mais qui me permettait de relever les premiers accords de mes idoles qui après sont devenues les Beatles, les Stones, tous les groupes anglais.



  7. Au début de ta carrière tu chantais en anglais, d'ailleurs ?
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    Je me suis très vite baladé entre les deux. Au début oui, dès qu'il y a eu le raz-de-marée anglo-saxon j'ai plongé à fond la caisse dedans avec tous ces groupes anglais. Tous les 15 jours on entendait parler d'un nouveau groupe qui venait d'apparaître. On se disait tu as écouté ça ? On se passait les 45 tours et forcément on faisait des covers pour jouer dans la MJC d'à côté, j'avais peut-être 14-15 ans. Les groupes de lycées qu'on rencontre, les potes qui te demandent, salut tu joues de quoi ? Je suis bassiste, ok eh bien moi je suis gratteux, on trouve une cave, on répète, c'est du Frank Margerin, de toute manière on est en plein dedans. On commence à jouer, à faire des trucs, on chante en anglais, on cherche des concerts l'été sur les plages, dans des boîtes, dans des clubs. Dès le moment où les premières compos sont venues à l'âge de 16 ans, là c'était en français parce que le but était de chanter, de jouer en France, de trouver un contrat de maison de disques. On savait très bien qu'en anglais c'était no way, il n'y avait aucune chance. J'ai passé mon temps comme cela, dès que ce n'était pas trop sérieux je chantais en anglais ou pour retrouver des racines, mais dès que c'était des compos perso elles étaient forcément en français.


  9. Tu as réalisé beaucoup d'albums.
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    Oui, sous divers noms, avant Paul Personne il y a eu l'Origine, la Folle Entreprise, Backstage, Bracos Band, tout ça quand même !

    AM : Oui et le dernier en date s'appelle A l'Ouest. Je me suis demandée pourquoi Face A et Face B ? C'est comme un vinyle ? Quand on avait nos vinyles on disait on va écouter la Face A et puis le disque était tellement bien qu'on avait envie de le retourner pour écouter la Face B.

    Oui. L'idée est partie de là. J'avais énormément de morceaux au départ que j'ai élagué. Je suis passé de 80 à 40. De 40 à 20 et 20 c'était toujours trop pour un album. J'avais des instrumentaux, des petites ballades acoustiques, des trucs un peu plus West Coast. Ce n'est pas du tout un album de Blues, par rapport à l'étiquette qu'on me colle souvent, mais comme je disais précédemment j'ai eu une culture vachement large et très ouverte, quand j'étais gosse et ado. J'ai eu la chance d'être ado dans ces années 60 si riches en événements et en musicalité et en contre culture aussi. Il s'est passé plein de choses et quand on est môme, vu que je n'ai jamais été sectaire, on est comme une éponge, on absorbe des tas d'influences et cela se ressent toujours dans mes disques, je mélange des tas de styles musicaux qui sont là dans ma mémoire et qui ressortent quand je prends ma guitare. Et là le coup de la Face A, Face B, c'est cela, c'est en discutant avec le boss du label, qui m'a dit mais pourquoi tu ne fais pas deux disques ? On parlait des vinyles, justement exactement ce que tu dis, il fallait se lever, tourner la face, j'ai dit oui, why not? Cela m'a permis de sortir la Face A avant l'été, de mixer la Face B pendant l'été et puis de la sortir au mois de septembre-octobre.


  11. Avec qui as-tu fait cet album, comment a-t-il été réalisé ?
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    Avec les mecs d' A l'Ouest que je connais depuis longtemps. Ils étaient très jeunes quand je les ai connus, ils ont quasiment la moitié de mon âge. Ils sont devenus des amis. Ils habitent à 15 bornes de chez moi. On a déjà fait plein de fêtes ensemble, on faisait des covers, all night long pour s'amuser. J'avais tous ces titres et j'en avais marre d'être face à moi-même et à mon magnétophone, je suis donc allé les voir en leur disant que j'avais plein de nouveaux morceaux. Je leur ai demandé si cela ne les dérangeait pas de les jouer comme si on faisait des covers en leur donnant les accords. Tout de suite il y a eu le déclic, on avait des atomes crochus, de la complicité. Je me suis dis pourquoi aller chercher ailleurs ce que j'ai sous la main. Ils étaient prêts à se lancer dans cette expérience, donc on a commencé à travailler chez eux, j'ai trouvé un studio pas très loin de chez moi, en pleine campagne où il y avait eu les BB Brunes, Izia, Higelin. Dès que le studio était libre je prenais 3-4 jours, après nous avons fini chez eux. J'ai mixé les morceaux à Paris. J'ai fait cet album très artisanalement.

    AM : La pochette fait un peu country c'est sympa.

    Oui elle fait très sixties.



  13. Tu es un des principaux représentants du blues en France As-tu exporté ce blues made in France à l'étranger?
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    Non jamais, je n'ai jamais fait de version anglaise de mes disques, je n'ai jamais cherché, même dans cette optique-là, à le faire. Je me suis toujours dit si un jour je dois aller jouer aux Etats-Unis, je ne vais pas aller chanter en anglais, même si la langue anglaise me botte, elle est super, ça swingue, je m'emmerdais assez à faire swinguer la langue française, avec les toniques, et la manière de parler et de raconter les histoires, mais l'idée c'est d'être Français quand on va là-bas. Les groupes ricains quand ils viennent, à part nous dire : Hello Paris, ça va ? Vous allez bien ? Ils ne nous traduisent pas leurs chansons, donc je ne vois pas pourquoi j'irais chanter en anglais pour eux. Ce qui est intéressant c'est que quand des gens s'exportent, ils viennent avec ce qu'ils sont. En même temps il y a eu quelques occasions sur lesquelles je n'ai pas vraiment sautées. Je n'ai pas l'ambition de conquérir le monde, je m'en fous un peu. Par contre à une époque j'avais rencontré, côtoyé Luther Allison que j'adorais, j'ai rencontré quand j'avais le groupe Backstage, la fille de Johnny Cash, Commander Cody, lors d'un festival et tous ces musiciens quand ils me voyaient jouer me disait : Paul, pourquoi tu ne viens pas aux States ? Pourquoi tu ne viens pas jouer là-bas ? Je ne voyais pas ce qu'ils me trouvaient vu que toutes les influences que j'avais venaient de chez eux. Je me disais peut-être qu'ils me prennent pour le Maurice Chevalier du Blues, je ne sais pas, apparemment ils me trouvaient un côté exotique, que ce que je faisais ne ressemblait pas à ce qu'ils faisaient, je n'étais pas Américain donc j'avais peut-être un truc qu'eux n'avaient pas, ils avaient tellement d'autres qualités, j'avais peut-être une place à me faire là-bas. Je n'ai pas eu l'opportunité de le faire et je n'ai pas cherché non plus parce que cela voulait dire galérer, vendre le matos, allez là-bas et si c'est pour aller là-bas, c'est pour avoir une série de concerts, mais je n'ai plus l'âge d'aller faire la cuisine !



  15. Sur cet album tu as un titre qui s'appelle "To A Friend", il est dédié à quelqu'un, n'est-ce pas ?
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    Oui, à Calvin Russell qui était un ami spontané. Je l'ai rencontré il y a pas mal de temps à un concert où il jouait, il y avait également Bill Deraime. On a tapé le boeuf ensemble sur scène, on a vraiment accroché ensemble, je l'ai invité aux Francofolies de la Rochelle quand il y avait la fête à Paul. Dès qu'il y avait une occasion, sur un plateau de télé, je l'emmenais avec moi, avec Michel Field. Ce mec a un parcours, une voix superbe et c'est un personnage. Il est reparti au Texas, il est resté un grand moment en France avec son album Crossroad. Depuis quelque temps on n'entendait plus trop parlé de lui. Les dernières fois où j'ai joué à la Cigale en 2007 ou 2008, avec un soir acoustique et un autre électrique, je l'ai invité avec plein d'autres musiciens, Hugues Aufray, Beverly Jo Scott, Hubert-Félix Thiéfaine. Calvin est venu du Texas, il est resté 2 jours, on s'est bien amusé. Ensuite je suis allé le voir en tournée, on a pas mal parlé ensemble, on a bu une bière, et quelques mois après on nous a dit qu'il n'était plus là. Comme pas mal de gens j'ai été assez attristé. J'avais des morceaux en route quand je travaillais sur cet album, et je me suis dit je ferais bien quelque chose pour Calvin, mais plutôt que d'écrire un texte un peu pathos, un peu larmoyant, je trouvais que les guitares, la musique pouvait être plus imaginative et mieux parler par elle-même qu'un texte un peu cliché. J'ai fait ce morceau très vite, un peu improvisé avec les musiciens d'A l'Ouest, on a fait deux prises, avec des parties avec des twin guitares, ensuite une partie d'improvisation, après cela redevenait doux, ça repartait, j'ai donné un peu le schéma aux autres, on a fait une prise, j'ai écouté, je l'ai trouvé pas mal, on a essayé de faire une deuxième prise, qui sera peut-être différente, la deuxième était sympa et je l'ai gardée. Je n'ai pas voulu en faire plus car le but n'était pas de faire un morceau parfait, mais surtout avec de l'émotion, même avec des imperfections ce n'était pas grave, et comme il y a des hauts et des bas, cela retraçait bien la vie de Calvin aussi, le morceau meurt doucement avec une ambiance, c'est un Blues pour Calvin, c'était pour lui dire allez salut vieux !



  17. Quel est ton meilleur souvenir en tant que musicien ?
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    Je ne peux pas raconter un meilleur souvenir car il y en a eu tellement en 40 ans de musique. Des premiers groupes dans les MJC, de l'espoir que l'on a quand on est jeune ado à vouloir être les Beatles et évidemment qu'on ne sera jamais, de continuer, d'avoir cette passion, tous ces ups and downs, où il y a des moments on fout tout en l'air et puis chasser le naturel il revient au galop, après on s'y remet et puis des tas de rencontres.

    AM : Oui tu as collaboré avec plein de gens.

    Oui, quand je me suis retrouvé sur scène avec Albert King, avec Johnny Hallyday au Parc des Princes ou avec Jacques Higelin, Jean-Louis Aubert, Véronique Sanson, Eddy Mitchell, Manu Dibango. Dernièrement j'ai fait le boeuf avec Louis Bertignac, il m'a invité à l'Olympia. Ma vie est faite de rencontres, parce que des gens m'ont appelé, ce n'est pas moi qui ait décroché mon téléphone en disant est-ce que je peux jouer avec vous ? A un moment donné pourquoi des gens m'ont appelé pour jouer avec eux, je ne sais pas, mais ils avaient envie que je vienne participer à leur histoire, et j'aime plutôt ça. Je n'ai jamais cherché à être devant, avec mon nom écrit en grosses lettres, je n'ai pas un ego comme ça. J'ai toujours eu des groupes, j'aimais l'idée de groupes quand j'étais môme, c'était peut-être cette culture Beatles, la complémentarité des personnalités, on trouve le début d'une chanson et il y a un pote qui trouve l'autre partie. Evidemment, parfois, cela ne se passe pas bien, on sait que les groupes ne sont jamais voués à un grand avenir, à part les Stones qui continuent. Je n'ai jamais cherché à être le héros ou le vizir Iznogoud. Cela s'est fait comme cela, car on se rend compte qu'au bout d'un moment que tous les groupes périclitent, parfois c'est moi qui les cassais, qui lâchais l'affaire et au bout d'un moment je me suis dit, là, au moins, j'ai la liberté de faire ce que je veux avec évidemment le fait de se retrouver tout seul devant une page blanche, d'avoir à décider, mais je peux décider aussi quand, comment, où, avec qui je veux faire ce que j'ai envie de faire, c'est le bon côté. Toutes les rencontres m'ont permis d'être à une place que j'aime bien, c'est-à-dire plutôt derrière, d'accompagner les autres, c'est eux qui ont la responsabilité de la chose, et moi à un moment donné, je suis juste en lumière pour faire un solo de guitare et ça me va bien. Quand les concerts se passent bien c'est chouette. J'ai toujours cherché, comme avec les musiciens d'A l'Ouest, c'est un band que je fais, je ne suis pas avec des musiciens de studio et puis moi tout seul sous la lumière, je ne veux pas qu'il y ait de poursuite où je suis seul éclairé, je partage, je ne suis pas tout seul à jouer de la guitare, je laisse de la place à Tony, l'autre guitariste aussi. C'est comme cela que je conçois la musique avec un échange comme le ping-pong avec le public, c'est un give and take.



  19. Tu es aujourd'hui au Festival de Blues de Salaise qui fête ses 30 ans, et il y a 30 ans tu étais également venu jouer ici à Salaise dans le cadre du " Mois du Blues ". T'en souviens-tu ?
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    Absolument pas! Mais c'est ce qu'on m'a dit. J'ai fait des interviews il y a une quinzaine de jours, on m'a annoncé cette nouvelle. Salaise me disait quelque chose bien évidemment, de part certainement sa renommée, et dans le fond de ma mémoire ce nom a dû rester gravé. Quand on m'a dit tu sais que tu étais là pour la première ou une des premières éditions, c'était donc en 95 c'est ça ?

    AM : Oui

    Je me suis dis, c'était l'époque Barjoland. Quand on joue pendant des années dans différents endroits, je me suis dis cela devait être plutôt positif parce que si cela avait été négatif je m'en souviendrais, si j'étais sorti en claquant la porte, en gueulant. Si ce n'est pas resté c'est que c'était vachement bien. Je suis très content d'être là pour les trente piges, happy birthday Salaise !

    AM : Peux-tu nous présenter les musiciens qui vont jouer avec toi ce soir ?

    Oui, il y a Tony Bellanger à la guitare, son frère Nicolas à la basse, et Brice Allanic à la batterie. On est 4 sur scène, 2 guitares, basse, batterie, on chante tous et c'est simple!

    AM : Merci Paul pour ton intervention sur rock-interviews et à Salaise-sur-Sanne. Nous te souhaitons un très bon concert pour ce soir et plein de nouveaux projets.

    OK. Merci à vous.

    AM : As-tu un message à faire passer à tes fans ?

    C'est toujours ce que je leur dis au début du concert, merci d'être encore là ! Après toutes ces années, on existe toujours dans la vie des gens et on ne se rend pas toujours compte, car on fait notre travail, et quand on me dit la salle est pleine, que je vois les visages je me dis super ils sont encore là, c'est-à-dire j'existe encore et pour moi c'est vachement flatteur. Quand on finit le concert et qu'on voit les bananes sur les visages et les yeux qui brillent, on a l'impression d'avoir servi à quelque chose, donc c'est vraiment cool. Donc merci d'être encore là !

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