Philippe Dourou
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manche

Interview Nico BACKTON & The Wizards of Blues
Thierry LOPEZ, Philippe DOUROU et Jean DENUX

Samedi 2 Avril 2016
Salaise Blues Festival

(c) Nico Backton (c) Salaise Blues Festival (c) Youtube
Medley "Salaise Blues Festival"


Bienvenue sur rock-interviews.com. D'où êtes-vous originaire ?

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Thierry : De Perpignan.

Jean : De Céret.

Philippe : Catalunya Nord !

Nico : Belgique. Oui, il en faut bien un, originaire du nord.

AM : De Gand.

Nico : Exactement.

AM : Qui est une très belle ville.

Nico : Il y en a d'ailleurs plein d'autres.

Bernard : Oui mais on s'égare...

Philippe : En parlant de s'égarer, Nico joue de la cigar box.

Nico : Oui, c'est une guitare dont la caisse de résonance est une boîte à cigare.

Comment êtes-vous devenus musiciens ?

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Philippe : Mon père était musicien, j'ai donc baigné dans la musique très tôt.

Jean : Ma grand-mère était pianiste. Mais c'est surtout en écoutant AC/DC quand j'avais 10 ans.

Nico : Je suis tombé dedans tout petit. Avec le piano en premier, puis la guitare.

Thierry : J'ai appris à jouer de la guitare en la piquant à mon frère à dix ans aussi.

Que signifie le Blues pour vous tous ?

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Philippe : Le Blues, cela veut dire que je t'aime. (Un air que certains reconnaîtront)...

Thierry : Le Blues, c'est être pauvre.

Jean : L'élévation de l'âme à travers la musique.

Nico : Ce n'est pas un choix. C'est valable pour n'importe quel genre de musique. Il y a un moment où il y a un déclic et pour moi ce fut le Blues.

Thierry : C'est aussi un moyen simple de s'exprimer, mais cela ne veut pas dire que c'est facile.

Parlons de votre dernier album, qui s'appelle Down The Line. Combien peut-on trouver de titres sur ce CD ?

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Nico : Il y en a 12.

AM : Quels sont les thèmes abordés dans vos chansons ?

Thierry : L'alcool, le sexe.

Nico : Le Blues est un sentiment, une façon de dire les choses en utilisant des mots, des phrases qui n'ont rien à voir avec ce que l'on essaie d'exprimer réellement. Deux ou trois morceaux sont des vieux standards de Blues réarrangés par nos soins, mais en gardant les racines. Il y a des compositions dans l'esprit du Delta. Il faut écouter cet album pour savoir ce que l'on dit, il n'y a pas d'autre solution ! Les textes sont en anglais, mais faciles à comprendre.

AM : Pourquoi ce titre, Down The Line ?

Nico : C'était l'idée, comme on voit sur la pochette, du télégraphe, qui se situe le long de cette route, où il se passe beaucoup de choses. C'est la représentation de l'ensemble des chansons, l'équilibre entre tout ce que l'on raconte sur cet album.

Thierry : C'est une métaphore.

AM : Où a-t-il été enregistré ?

Nico : Chez moi. Il a été mixé en Belgique par Laurent Beumier qui est un excellent ingénieur du son. Il a fait un travail extraordinaire car lorsqu'on enregistre chez soi, il est difficile d'avoir tout le matériel et les moyens techniques requis. Merci Laurent !

AM : Où peut-on le trouver ?

Il est distribué par Naked Productions et Bertus, le distributeur hollandais. On peut donc le trouver partout en Europe. En le cherchant en ligne, nous avons trouvé Down The Line, en Russie, au Japon, en Australie. Il y a eu également une belle promo sur les radios. Il est donc passé un peu partout dans le monde entier. Nous sommes très contents du résultat, l'album est bien apprécié.

Nico as-tu un site internet ?

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Nico : Oui backton.com

AM : Etes-vous tous sur les réseaux sociaux ?

Thierry, Jean, Philippe : Oui c'est une obligation.

Nico : C'est inévitable de nos jours, professionnellement parlant.

AM : Avant il y avait Myspace, maintenant Facebook, demain ce sera autre chose...Quand vous n'êtes pas en tournée, que faites-vous ?

Philippe : De la musique.

Thierry : On s'occupe de notre famille, de nos enfants.

Nico : Nous donnons également des cours d'instruments de musique.

AM : Votre groupe s'appelle Nico Backton and the Wizards of Blues. Qui a trouvé ce nom ?

Nico : C'est moi.

AM : Parce que vous êtes tous des magiciens ?

Nico : Ou des sorciers !

Comment vous-êtes vous rencontrés ?

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Nico : Meetic.com ? (Eclat de rire général).

Philippe : Quand nous avions vingt ans avec Thierry. Je suis ensuite parti à l'étranger. J'ai retrouvé Thierry avec Nico.

Jean : J'ai rencontré le groupe en tournée. Je jouais avec un autre chanteur. J'ai flashé sur eux musicalement. On a sympathisé et la magie s'est opérée. Je rentrais des Etats-Unis et leur musique me rappelait le pays.

Nico : Cela fait une quinzaine d'années pour moi. Mais pourquoi posez-vous ce genre de question ?

Jean : Ils font partie du FBI.

AM : Oui nous travaillons pour les renseignements généraux ! Vous savez, c'est toujours passionnant de connaître les prémices de l'histoire d'un groupe.

Vous avez vécu aux Etats-Unis, c'est une autre vision de la musique ?

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Jean : Oui, et depuis je suis ravi également de jouer avec Nico et les Wizards of Blues. Je suis le tout nouveau, cela fait trois ans que je suis avec eux et j'espère que c'est pour la vie.

Thierry : On dit toujours cela au début !

Nico : Tu peux rester Jean.

Jean : Merci.

AM : Avez-vous quelque chose à ajouter ? Un thème que nous avons oublié d'aborder ?

Nico : Jean est très gentil !

Jean : C'est ce que ma fille me dit toujours, tu es très gentil papa.

AM : Tu vas donc le garder dans ton groupe Nico ?

Nico : Oui.

Jean : Comme on dit chez nous, il est gentil au village, on le garde.

Thierry : Je tiens à le dire devant lui, c'est un plaisir de jouer avec Nico.

Philippe : Oui, c'est notre frangin.

Thierry : J'ai joué avec d'autres groupes dans l'hexagone, je n'en ai pas croisé beaucoup comme le sien. Je trouve vraiment que Nico est quelqu'un de qualité.

Jean : On met souvent en avant ce qui ne va pas, alors il faut souligner la qualité des personnes.

AM : Tout à fait d'accord avec vous.

Thierry : Nico fait tout lui-même, il écrit les paroles, la musique, il enregistre, il a fait la pochette de ce dernier album.

Nico : En même temps, je ne ferais pas grand-chose si vous n'étiez pas avec moi.

Thierry : C'est vrai que nous sommes très bons sur scène.

Jean : Attention, Il faudra que le concert soit parfait ce soir !

Bernard : Tu as fait combien d'albums Nico ?

Nico : Cinq. J'ai fait un premier album en Belgique avant de venir m'installer à Perpignan. C'est donc le quatrième avec les Wizards of Blues.

AM : Merci beaucoup pour le temps que vous nous avez accordé. Bon concert pour ce soir, au festival de Blues de Salaise.

Philippe : Merci. Je voulais dire que nous avons été très bien reçus et que l'équipe est adorable. Il y avait même des fleurs dans la loge.

Nico : C'est vrai.

Jean : On reviendra.

AM : Nous vous l'avions dit. De plus le Festival a une superbe attachée de presse qui s'appelle Laure Justen.

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(c) Layla Zoe (c) Salaise Blues Festival (c) Youtube
Medley "Salaise Blues Festival"